Nouveau contrôle technique : le vrai du faux
Le 20 mai prochain, la nouvelle formule du fameux contrôle technique entrera en application.
Mais quels en sont les réels changements ?
Dans chaque région, les centres sont submergés de demandes de la part de particuliers voulant amener leur voiture avant la date fatidique du 20 mai 2018, échéance de la mise en application de la réforme.
Certains craignent que leur véhicule ne passe plus avec la nouvelle réglementation. D’autres sont très en retard et ont peur que la réforme ne renforce la vigilance des gendarmes et des policiers.
Il me semble donc judicieux de faire avec vous un petit point détaillé sur les réalités concrètes de ce nouveau contrôle.
Et de démêler le vrai du faux.
Car il est vrai que bon nombre de rumeurs circulent…
CE QUI EST VRAI
- Le nombre de points de contrôle augmente. Et passe de 124 à 131. Mais c’est surtout le nombre de défaillances constatables qui évolue. Car il passe de 407 à 606. Il est vrai qu’un même point de contrôle peut révéler plusieurs défauts. Un pneu, par exemple, peut être lisse, mal gonflé, présenter une usure anormale sur le flanc…
- Un nouveau barème s’applique. Il n’y aura désormais plus deux, mais trois niveaux de défaillance mentionnés sur le procès-verbal du contrôleur :
- Niveau mineur : des défauts sont corriger mais ne nécessitent pas de contre-visite
- Niveau majeur : des défauts nécessitent une contre-visite avec l’obligation d’effectuer les réparations dans un délai de deux mois
- Niveau critique : des défauts nécessitent une contre-visite avec l’obligation d’effectuer les réparations dans un délai de deux mois avec immobilisation du véhicule
- Les tarifs vont augmenter. D’une part parce que le prix n’a pratiquement pas évolué depuis 2008, d’autre part parce que les centres vont souvent devoir investir dans du matériel ou dans des mises à jour. En particulier pour les contrôles des phares et de la pollution. La facture s’alourdira donc.
- La contre-visite, souvent assurée gratuitement aujourd’hui, deviendra certainement payante.
CE QUI EST FAUX
- Certains prétendent que lorsque votre véhicule devra être immobilisé, vous aurez encore 24 heures pour rouler avec. C’est faux. Vous n’aurez qu’une “permission de minuit”. Si le contrôle révèle une ou des défaillances critiques, vous aurez ainsi jusqu’à minuit pour le ramener chez vous. Que vous le sortiez du centre de contrôle à 10, 15 ou 19 heures. Vous n’aurez le droit de le conduire que pour vous rendre sur le lieu où la réparation sera effectuée et pour effectuer la contre-visite.
- Les véhicules âgés seront pénalisés par le contrôle de pollution. Encore faux. Ce ne sont pas de nouvelles normes qui s’appliquent pour eux, l’exigence restera la même qu’actuellement.
- Les véhicules de plus de huit ans ou ayant passé le cap de 160.000 km seront soumis à un contrôle obligatoire tous les ans. Faux à nouveau. L’Europe le souhaitait mais plusieurs états s’y sont opposés.
MON CONSEIL (AVISÉ !)
Pour préserver au maximum votre véhicule, et ce quelle que soit son ancienneté, pensez à vous équiper de housses auto (si possible sur mesure, car rien ne vaut leur allure et leur style). Et surtout n’oubliez ni les tapis voiture ni le tapis de coffre qui protégeront vos moquettes. Il existe même des bâches voiture qui préserveront parfaitement votre carrosserie.
Et voilà ! Vous savez désormais non seulement quels sont les tenants et les aboutissants de cette nouvelle réforme, mais en plus vous connaissez les astuces pour bichonner votre voiture !
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